Tout d’abord, la proposition de règlement de la Commission sur l’utilisation durable des pesticides. Si l’AREV est contre les objectifs purement idéologiques en revanche l’AREV est en faveur pour le développement et le soutien de nouveaux outils et de pratiques concrètes pour réduire l’utilisation et les risques à l’usage des pesticides, en commençant par le développement de l’agriculture de précision et des NGT.
Le Conseil Européen des professionnels du Vin (CEPV) de l’AREV a évoqué les nombreux sujets qui préoccupent le secteur vitivinicole et ses régions européennes./
Le dossier Taxonomie est tout aussi préoccupant. Nous avons souligné les aspects critiques du document publié par la Plateforme sur la finance durable, dans laquelle il n’y a pas d’expert agricole. Nous demandons donc à la Commission de revoir les critères proposés et de prendre plus de temps pour adopter l’acte délégué. Nous pensons que les critères de financement durable doivent être concrets et liés à la réalité afin d’aider précisément les exploitations qui souhaitent poursuivre et accélérer leur transition écologique.
« Nous sommes conscients qu’il n’y a pas de retour en arrière possible sur la voie d’une plus grande durabilité environnementale et nous voulons participer à la transition écologique. C’est en première ligne, l’intérêt du vigneron que de garder une terre fertile et vivante pour ses successeurs. Toutefois, nous demandons à la Commission d’écouter la voix des territoires et des producteurs pour une approche réaliste et équilibrée « , a déclaré. Aly LEONARDY président du CEPV.
Les viticulteurs sont de fervents défenseurs de la préservation de l’environnement car leur lien à la terre et à la biodiversité est leur force qualitative et donc compétitive et commerciale. « Il n’y a pas de conflit entre la viticulture et l’environnement, mais la voix des producteurs doit être entendue » a rappelé Aly LEONARDY président du CEPV.
D’autres thèmes ont également été abordés lors de la réunion :
L’AREV suit également avec inquiétude la réforme des Indications Géographiques et le travail important que le Parlement européen réalise pour améliorer les points critiques tels que la délégation de pouvoirs de la DG AGRI à l’agence EUIPO et les conséquences de cette réforme de la gestion des IG qui mettrait en péril ce formidable outil de gestion des IG que le monde entier nous envie.
En ce qui concerne l’étiquetage et les avertissements sanitaires, l’AREV rappelle qu’il faut toujours faire la distinction entre l’usage et l’abus d’alcool, ce qui est entre autres la position du Parlement européen, et que le vin a sa propre spécificité qui le rend unique et qui doit continuer à être valorisée. Nous rappelons que les caves, en particulier celles situées dans les zones rurales, jouent un rôle crucial dans le soutien de leurs communautés.